Quelques informations basiques sur votre animal, une question et la "communicatrice animalière" peut alors converser avec votre compagnon.
Valérie Lebon, communicatrice animalière, explique :
«Je peux lui poser des questions et lui transmettre des messages. Je ne parle pas aux personnes avant ou après. J’envoie juste par mail ce que l’animal m’a communiqué ».
Et d’après elle, tout cela s’apprend, il faut se relâcher, méditer et avoir les bonnes techniques. Il faut se connecter sur la même fréquence que celles des animaux, vivants ou morts, pour pouvoir ensuite distinguer des images, des sons, des goûts, des odeurs et même ressentir des douleurs.
Et les adeptes sont bien là, les demandes explosent même si les praticiens ne sont pas vraiment connus. Cet enthousiasme a même entrainé un début de réflexion à la Société Vaudoise des Vétérinaires sur une possible création de liste de ces praticiens sérieux pour éviter les charlatans.
Mais de nombreuses personnes restent tout de même assez septiques. Alain Zwygart, administrateur de La Société Vaudoise pour la Protection des Animaux à Lausanne, est encore réservé et ne veut pas encore s'avancer sur de telles pratiques.
La doctoresse Alexandra Durrer, vétérinaire, est plutôt neutre car n'ayant jamais pratiqué la télépathie pour animaux mais, selon elle, les sciences et la médecine n'expliquent pas tout alors pourquoi pas...
Mais d’autres en sont intimement convaincus. C’est le cas de la SPA de Saint-Légier, selon elle, la télépathie pour animaux, ça marche :
«Nous recueillons beaucoup d’animaux maltraités et faisons appel à des communicateurs pour connaître leur passé. Au début, j’étais sceptique. Puis j’ai essayé avec mon chien et ça a été la claque. La communicatrice a décrit des scènes avec beaucoup de détails. Depuis, je n’ai plus pu nier l’évidence.» explique Emmanuelle Gros, éducatrice canine.
Crédit-photo : 24heures
veronique S