Cela fait maintenant un an que Sophie et Vincent adoptent des animaux de ferme dont plus personne ne veut s’occuper.
Leur association, « Le rêve d’Aby », permet de sauver plusieurs de ces bêtes et de sensibiliser les consommateurs de viande sur les élevages intensifs.
Le premier animal à rejoindre cette ferme de Perwez a été une vache laitière de quelques mois, Aby, pressentie pour l’abattoir après quelques mois d’engraissement pour cause de fertilité trop incertaine. Depuis cela, des dizaines d’autres animaux l’ont rejoint dans la ferme de Sophie et Vincent.
« Pour nous, une vache, un mouton, un cochon ou une poule méritent autant de respect et de protection qu’un chien ou un chat », confie Sophie Locatelli, la compagne de Vincent.
Il y a deux ans, Sophie et Vincent ont acheté cette ferme pour pouvoir accueillir leurs chevaux et élever quelques chèvres pour faire du lait mais dans ce type d’élevage les mâles sont inutiles donc tués… Un comportement contraire à celui que prônent les deux fermiers. L’idée a donc été abandonnée et des poules de batterie, des cochons que les propriétaires ne voulaient plus, des poneys, sont venus prendre place à la ferme.
« Ces animaux peuvent très bien être sociabilisés au même titre que les animaux de compagnie.» souligne Sophie.
L’entretien de ces animaux coûte cher, des dons ont donc été versés et une association à but non lucratif créée : « Le rêve d’Aby ».
Le but premier de cette association étant la sensibilisation aux dangers de la consommation de viande, au bien-être et au respect des animaux de ferme. Même si Sophie et Vincent sont végétariens, ils sont conscients qu’il est possible de manger de la viande tout en respectant les animaux :
«Les consommateurs ont le pouvoir de faire changer les choses en s’adressant à des éleveurs qui respectent les animaux. Ils existent encore. »
Crédit-photo : Lavenir
Noémie G
Eva B