L'association Eden Valley spécialisée dans la protection des chiens nordiques a recueilli le 8 juillet dernier 10 chiens de traîneaux amaigris et en état de dénutrition.
Ces chiens appartenaient au Camp Nicolas Vanier, célèbre globe-trotter et soit disant "amoureux des animaux". Pascale Laroche présidente de l'association l'Eden Valley Ô secours des Nordiques dénonce l'état dans lequel elle les a receuilli :
"Ils étaient en état de dénutrition. Quand vous voyez des animaux comme ça, ça vous prend aux tripes", assure-t-elle.
Déjà en 2013, le camp avait fait l'objet d'une mise en demeure après que les services de protection aient constaté que le camp ne respectait pas les règles d'hygiène et de sécurité. Depuis, aucun travaux n'avait été effectué à cause de problèmes financiers notamment. Sur les 60 chiens du camp 20 appartiendraient aux gérants du camp.
Ce n'est pas la première fois que ce camp crée la polémique. En 2013, les habitants et voisins du camp reprochaient à Nicolas Vanier de ne pas avoir respecté les règles d'urbanisme et d'avoir laissé échapper deux chiens qui ont par la suite tué plusieurs brebis.
Mise à jour :
Aujourd'hui Nicolas Vanier en voyage en Chine a tenu à s'expliquer sur sa page Facebook :
"Les autres chiens du Camp appartiennent à différents propriétaires ayant travaillé au Camp qui décident seuls de l’avenir de leurs chiens et assument leurs responsabilités. Ils les ont pour la plupart conservés. Certains chiens ont été confiés à des amis mushers et enfin 11 chiens ont été placés sur les conseils de la préfecture et de la DDPP dans une association qui était censée aider leurs propriétaires à les placer chez des personnes compétentes et responsables. Il n’en a rien été puisque cette association a divulgué de fausses informations dans le but de nuire et surtout de faire des appels aux dons."
"Les propriétaires de ces chiens vont dès lors les récupérer et se réservent le droit de poursuivre l’association pour les propos diffamatoires qu’elle a divulgués et qui ont été repris, sans vérification, dans de nombreux médias. Je suis scandalisé par les propos qui ont été tenus alors même que les propriétaires de ces chiens travaillent étroitement avec les mushers et la préfecture pour faire en sorte que tous ces chiens qui, encore une fois m’appartiennent pas, trouvent l’avenir qu’ils méritent." Nicolas Vanier précise qu'il entraîne ses propres chiens depuis plus d'un mois, pour repartir "avec eux au Canada puis en Alaska au mois de novembre".
Que pensez-vous de cette affaire ?
Éloïse B
stacey p