Entre 2010 et 2011, le Figueira park d’Hammamet situé en Tunisie a fait venir 11 dauphins, capturés au Japon dans des conditions abominables, pour son delphinarium. Il est aujourd’hui possible de nager avec les 4 derniers survivants.
"Préserver les dauphins"
Le Figueira park d’Hammamet déclare sur son site internet : « Notre but est de préserver l’espèce animale en favorisant le développement de celle la plus menacée. En collaboration avec la Direction générale des forêts et du parc zoologique de Paris, nous œuvrons ici à reconstituer l’espèce animale décimée afin de la réintroduire dans son environnement naturel». Des propos qui laissent à désirer lorsque l’on connait les conditions de capture et de vie de ces animaux.
Parmi les dauphins transférés en Tunisie, quatre d’entre eux ont été capturés aux Iles Salomon en 2009. Suite à leur capture, ils ont été placés dans des enclos puis expédiés au Taman Safari en Indonésie. Deux sont arrivés en vie en 2010 en Tunisie et un meurt quelques semaines plus tard. Le seul dauphin survivant, quant à lui, a été transféré quelques mois plus tard dans un delphinarium en Chine.
En avril 2011, cinq autres dauphins sont arrivés au Figueira parc issus de rabattages pratiqués au Japon. L’un d’entre eux n’a pas résisté aux conditions de vie des bassins tunisiens, pourtant moins difficiles que celles du Japon, et est mort quelques temps après.
Tous ces faits ne dérangent apparemment pas grand monde, ni les autorités tunisiennes, ni les gérants du parc et encore moins les touristes. L’Ambassadeur d’Allemagne a même officiellement soutenu le tourisme local en allant nager avec les dauphins du parc.
Un seul mot d’ordre aujourd’hui : ne jamais aller dans un delphinarium et donc ne jamais nager avec des dauphins captifs. Quel que soit le lieu, la captivité et l’élevage de dauphins ne sont jamais bons.
Source : Freedolphinsbelgium
Crédit-photo : Thinkstock
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