Sans tous les chevaux pour traîner l’artillerie, les chiens et les pigeons pour envoyer les messages, « la Grande Guerre n’aurait pas été la Grande Guerre », raconte Éric Baratay dans son livre « Bêtes des tranchées – Des vécus oubliés ».
Il s’avère que plusieurs animaux pouvaient se retrouver dans des tranchées lors de la première guerre mondiale, entre 1914 et 1918. Des dromadaires, kangourous, lionceaux, perroquets, singes, et même éléphanteaux. Ces animaux « permettaient un lien avec la vie d’avant et jouaient le rôle de porte-bonheur » explique l’auteur. Les anglais, en Picardie, avaient par exemple un âne appelé « Tiny » très apprécié, il posait ses pattes sur les soldats et buvait même neuf tasses de thé d’affilée ! Chez les français et mêmes les allemands, ces animaux mascottes étaient moins exotiques, des chats, chiens chèvres ou oiseaux étaient présents.
Il arrivait aussi que des chiens soient dressés pour des raisons sanitaires, ils devaient retrouver les blessés sur les fronts les plus étendus. D’autres étaient sollicités pour porter des messages écrits ou même des munitions jusqu’aux lieux de ravitaillement. Au total, environ 100 000 chiens ont été mobilisés sur tous les fronts. Les pigeons voyageurs, quant à eux, ont été environ 200 000. Ils devaient porter des messages et ils étaient même parfois munis d’appareils photos pour espionner. Les chevaux, eux aussi, ont été mobilisés, plus de onze millions dans tous les camps pour transporter les armes.
Ayons tous une pensé pour eux.
Luna l
catherine n