De la peau de vison à la fourrure de renard, les plus grands podiums de créateurs ne désemplissent pas de fourrure dans les collections d’hiver.
Une production mondiale de fourrure qui augmente
Plus de 70% des créateurs utilisent de la fourrure pour leur création de mode. En dix ans, la production mondiale de peaux de vison a atteint les 66 millions en 2013. Un vrai choc pour les associations qui luttent au quotidien pour le bien-être des animaux.
L’Europe est actuellement le premier producteur dans le monde, avec au premier rang, le Danemark qui possède plus de 1 400 élevages de visons. En effet, la peau de vison est la principale marchandise exportée vers la Chine où les peaux sont travaillées et parfois même revendues.
Le Danemark est toutefois soumis aux recommandations du Conseil de l’Europe. Elles établissent quelques normes comme la taille minimale des cages à 0,8 m2 pour un renard et 0,255 m2 pour un vison. Ainsi, des labels ont même été mis en place pour garantir l’origine des animaux et leur santé.
Les associations lèvent la voix
Des initiatives cependant mal vues par l’association autrichienne Vier Pfoten (Quatre Pattes en français). Elle les décrit comme de « l’écoblanchiment ». Pour le prouver, cette dernière a mis en ligne des images d’un élevage finlandais de renard détenteur du label « Saga Furs ». Ce label est censé être synonyme de « pratiques responsables ». Toutefois, les conditions de vies des animaux sont assimilées à de la « torture » pour l'association.
Certains pays ont tout de même décidé d'interdire l'élevage d'animaux de fourrure. Ainsi, le Pays-Bas, troisième producteur mondial de vison, souhaite tout arrêter d’ici 2024. La Norvège, produisant entre 1% et 4% des peaux de vison et de renard, s'est donnée jusqu'à la fin 2014 pour examiner un démantèlement contrôlé de son industrie ou un développement durable.
Il faut dire non à la fourrure !
Crédit photo : 20minutes
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