Beaucoup de pays ont déjà commencé à utiliser cette pratique, analyser l'ADN des crottes de chiens sur la voie publique pour retrouver l'identité de leur maîtres et leur envoyer une contravention.
C'est Reims qui sera la ville test de cette pratique. À l'image de Capri ou Jérusalem, les individus qui promèneront leur chiens sur la voix publique et qui ne ramasseront pas leur déjections seront punis par une amende.
En Saxe, les personnes qui ne respectent pas la loi se voient infligé une amende de 200€ à 600€.
Des données ADN pour chaque municipalité
La ville sera propriétaire d'un fichier de données concernant les chiens. Ces données seront recueillies par un kit de prélèvement que chaque propriétaire de chiens devra posséder. Dans ce kit vous trouverez une brosse stérile dans un tube numéroté, cela servira à référencer chaque chien, et il y aura aussi un certificat de prélèvement (celui-ci serait réalisé en laboratoire).
Ce procédé servira à ficher l'ADN de chaque chien, il coûte entre 30€ et 35€ mais la ville devrait prendre une partie à sa charge.
Les déjections canines transmettent des maladies
Un vétérinaire annonce "la pollution canine est facteur de transmissions de maladies, qui peuvent se révéler graves pour les personnes les plus fragiles".
Dans le but d'éviter ces risques pour les personnes fragiles, les agents de police devront avoir systématiquement sur eux des sacs à déjection. Il pourront, grâce à cela, ramasser les déjections présentes sur la voix publique, pour ensuite les envoyer sous scellé à un laboratoire d'analyses spécialisé dans la génétique des animaux.
À Reims les incivilités des amoureux des bêtes ne sont pas les premières, certains locataires avaient déjà peint à la bombe fluo chaque crotte présente sur la voix publique pour montrer au voisinage à quel point cela pollue le paysage de la ville.
Si ce sujet vous intéresse, il y a quelques mois nous vous parlions de nouveaux sachets à déjections, ultra trendy !
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