Un accord commercial entre le Canada et la Chine concernant la vente de viande de phoque annoncé il y a plus de trois ans a été largement contrecarrée par des militants des droits des animaux, a déclaré le ministre fédéral des Pêches du Canada, Gail Shea.

Cet accord devait, pour le marché canadien, insufler une nouvelle énergie à une industrie paralysée par une nouvelle interdiction européenne de commercialiser des produits dérivés du phoque.

Mais trois ans plus tard, le gouvernement chinois a déclaré qu'il avait demandé une révision de l'accord, sous la pression des défenseurs des animaux qui considèrent que la chasse aux phoques est inhumaine et cruelle.

Le marché de la viande de phoque représente une petite partie du secteur de la pêche au Canada et au Québec. Mais la chasse annuelle occupe une place importante dans le paysage Canadien, où la grande majorité des chasseurs de phoques vivent.

Décidément, les pays asiatiques n'ont que peu de scrupules à tuer en masse les animaux en voie de disparition, puisque le Japon, de son côté, essaie de contourner les interdictions face à la pêche à la baleine.

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Crédit photo : LaPresse

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