Avec environ 1,6 millions de nouveaux cas de cancer diagnostiqués cette année, trouver un remède à la maladie demeure une priorité pour de nombreux chercheurs.
En ce moment, les chercheurs se sont tournés vers un parasite couramment trouvés dans les excréments de chat - Toxoplasma gondii - pour créer un possible vaccin contre le cancer. T. gondii est un parasite unicellulaire qui vit dans les intestins de tous les animaux à sang chaud, bien que son environnement idéal se retrouve dans les intestins d'un chat. Les chercheurs disent que ce parasite couramment trouvé dans les excréments de chat pourrait détenir la clé d'un vaccin contre le cancer.
Un parasite ne présentant aucun symptômes chez les personnes contaminées
Le parasite peut être contracté en mangeant de la viande contaminée et mal cuite, au contact de l'eau potable contaminé et également entrer en contact avec des excréments de chat qui contiennent le parasite. Cela peut se produire lors du nettoyage d'un bac à litière pour chat, par exemple.
T. gondii peut causer une maladie appelée toxoplasmose, qui peut déclencher des symptômes pseudo-grippaux et des douleurs musculaires. Les formes graves de la maladie - la plus courante chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli peuvent causer des troubles du cerveau, des yeux ou des dommages aux organes. Cependant, la majorité des personnes infectées par le T. gondii ne présentent aucun symptôme.
Un parasite qui arrête la progression du cancer
Les chercheurs de cette nouvelle étude savaient déjà que T. gondii avait des propriétés anti-cancer. Ils expliquent que lorsque le parasite pénètre dans le corps humain, les cellules qui combattent efficacement le cancer telles que les cellules cytotoxiques sont produites. L'équipe explique que bien que le cancer peut arrêter le système immunitaire du corps, T. gondii peut aider le redémarrer s'il est bien utilisé.
Les chercheurs ont donc muté ce parasite en le testant sur des souris atteintes du cancer ovarien et elles ont démontré un taux de survie significativement plus élevée. Les chercheurs disent que le vaccin pourrait même être adapté à chaque patient.
Crédit photo : Yummypets
J-Phi H
Odile L