Jeudi 22 janvier, le Sénat a rejeté le texte qui devait modifier le statut de l'animal afin de le reconnaître comme "un être vivant doué de sensibilité". Un cafouillage législatif qui ne devrait pour autant ne pas effrayer les défenseurs des animaux.
Un long chemin pour les droits des animaux
Encore un rebondissement dans la reconnaissance pénale du droit des animaux. Alors que la loi française a reconnu que les animaux ne peuvent être considérés comme des meubles, le Sénat a un fait un bond en arrière jeudi dernier. En effet, la qualité "d'êtres vivants doués de sensibilité" accordée par l'Assemblée nationale aux animaux a été supprimée, lors de la lecture d'un texte de simplification du droit et des procédures.
Un problème de formulation
Ce qui est mis en cause, ce n'est pas tant le fond même du texte mais plutôt sa forme. Thani Mohamed Soilihi, un sénateur PS de Mayotte, considère que la formulation du texte pose problème. Il affirme que les défenseurs de cette loi cherchent à d'abord faire valoir son côté symbolique alors que la loi doit avant tout dire ce qui est "juste ou injuste, autorisé ou interdit". Jean-Jacques Hyest, sénateur de Seine-et-Marne, estime quant à lui que la question des animaux doit être traitée à part, dans un autre débat.
Malgré cette reculade, il est important de se souvenir que le Sénat a essentiellement un rôle consultatif. L'Assemblée Nationale est la seule chambre qui vote les lois, contrairement au Sénat.
Que pensez-vous de cet énième rebondissement ?
Crédit photo : Yummypets
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Annie D