Si vous lisez cet article, c'est certainement parce que vous aimez les animaux. Vous avez probablement une préférence entre chien et chat, mais cela ne vous empêche pas d'aimer tous les animaux. Vous ne supportez pas le fait que certaines personnes puissent gratuitement leur faire du mal. Dans cet article vous découvrirez plusieurs façons de dénoncer, mais également de prévenir la maltraitance animale.

Il y a quelque chose d'unique dans la relation que l'on entretient avec un animal. Une complicité, du partage, de l'amour... ces relations bien spéciales ont une part de magie. Les animaux sont innocents et tellement fidèles à leurs maîtres. Ils aiment inconditionnellement, même s'ils subissent des maltraitances. Les animaux se fichent de notre statut, de notre métier, ils nous aiment de la même façon.

Cependant, il y a malheureusement des gens horribles qui sont capables du pire... Les maltraitances sur les animaux sont devenues monnaie courante au plus grand dam des amoureux des animaux et des associations.

Face à cela, nous devons agir, et savoir que faire en cas de maltraitance avérée. Les animaux ne peuvent pas parler, ils ont besoin de nous pour les sortir de ces terribles impasses.

Si vous connaissez des animaux victimes de maltraitance, la première solution est de dénoncer cela. Comment pouvez-vous le faire sans risques ? Nous avons quelques suggestions.

Rappel des mesures prévues par la loi en cas de maltraitance animale

L'animal étant aujourd'hui reconnu comme un être doué de sensibilité, tout acte de maltraitance sur ce dernier est passible d'une sanction judiciaire pouvant aller d'une forte amende à de la prison ferme.

L’article 215-4 du Code rural prévoit des peines auxquelles sont exposés les maîtres qui font preuve de négligence envers leur animal.

« Est puni de la peine d’amende prévue pour les contravention de la 4ème classe, le fait pour toute personne qui élève, garde ou détient des animaux domestiques ou des animaux sauvages en captivité :

- De les priver de nourriture ou de l’abreuvement nécessaires à la satisfaction des besoins physiologiques propres à leur espèce et à leur degré de développement, d’adaptation ou de domestication ;

- De les laisser sans soins en cas de maladie ou de blessures ;

- De les placer et de les maintenir dans un habitat ou un environnement susceptible d’être, en raison de son exiguïté, de sa situation inappropriée aux conditions climatiques supportables par l’espèce considérée ou de l’inadaptation des matériels, agencements utilisés, une cause de souffrance, de blessures ou d’accidents ;

- D’utiliser, sauf en cas de nécessité absolue, des dispositifs d’attache ou de contention ainsi que des clôtures, des cages, ou plus généralement tout mode de détention inadapté à l’espèce considérée ou de nature à provoquer des blessures ou des souffrances ».

Pour un abandon ou des sévices graves, le juge pourra prononcer une peine de deux ans de prison, assortie d'une amende de 30 000 € à l'encontre de l'auteur de ces actes. Le coupable aura également l'interdiction, que ce soit à titre provisoire ou définitif, de détenir un animal.

De plus, blesser un animal ou entraîner sa mort volontairement est puni de 1500 € d'amende et de 3000 € en cas de récidive.

Pour en savoir plus vous pouvez consulter le site service-public.fr qui énonce les sanctions prévues en cas de maltraitance animale.

cas de maltraitance animale

#1 Connaître les signaux de maltraitance animale et de négligence

Certains signes sont évidents. Un animal battu, cela ne trompe pas. Malheureusement, les cas les plus courants de maltraitance sont dus à la négligence, ce qui est plus compliqué à percevoir.

Si vous remarquez que des animaux sont délaissés pendant de longues périodes, sans soins, qu'ils sont trop maigres, qu'ils n'ont ni accès à l'eau, ni à de la nourriture, ni à un abri, ou que cet abri accumule des matières fécales ou des urines, c'est qu'ils sont négligés.

Terroriser des animaux est aussi une forme de maltraitance. Tout comme le manque de soins vétérinaires en cas de blessure ou de maladie. Les soins vétérinaires sont bien entendu couteux, mais il y a tout un tas d'options qui permettent d'alléger ces frais.

Il est important de savoir qu'avec l'avancée des nouvelles technologies et donc des réseaux sociaux, il est beaucoup plus facile d'identifier les potentiels auteurs de maltraitance animal. Un site a donc été créé et mis à dispositions des utilisateurs afin de signaler du "contenu ou comportement illicite".

#2 Prévenir la police en cas de maltraitance animale

Si vous êtes témoin de maltraitance, la meilleure solution est de dénoncer cela à la police. N'essayez surtout pas de gérer la situation vous-même, cela pourrait vous mettre dans une position délicate envers le propriétaire ou vous pourriez être blessé par l'animal qui souffre de troubles du comportement.

Donnez un maximum d'informations à la police pour tenter de les aider. Il est important de savoir qu'un témoin direct d'une scène de violence peut tout à fait porter plainte.

#3 Contactez un refuge ou la SPA

Votre refuge local ou la SPA pourront vous orienter sur les organismes à contacter si vous êtes perdu face à cela. Donnez le plus d'informations possibles à la SPA ou au refuge, vous pouvez même appeler un vétérinaire. Dès les premier signes de maltraitance, il faut agir. Cela pourra sauver la vie d'un animal innocent.

Rappelez-vous que personne n'abusera d'un animal en public. Il est donc crucial d'agir dès les premiers signes perçus.

#4 Contactez la DDPP

Les services vétérinaires de la Direction Départementale de la Protection des Populations apportent également leur expertise quant à la maltraitance animalière.

#5 Collectez des informations

Lorsque vous contacterez la SPA ou encore la police, ils vous demanderont des preuves. Prenez des notes, des photos, essayez d'identifier les problèmes. Datez chaque note et notez aussi les jours où vous avez appelé les autorités. Si vous le pouvez, recueillez des témoignages de votre entourage, du voisinage.

Évidemment, ne vous mettez pas en danger lors de cette enquête en sous-marin. Soyez le plus discret possible. N'empiétez pas sur les propriétés privées, et n'enfreignez pas la loi. Vos preuves n'auraient plus de valeur légale.

Lutter contre la maltraitance animale est un travail de longue haleine. Cela nécessite du temps et de l'implication, mais vous n'avez pas à le faire seul. Il y a de nombreuses organisations et associations qui s'occupent de cela. N'hésitez pas à prendre contact avec elles.

9 Commentaires

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    Nadine P J'avais déjà mis une fois précédente un commentaire ... et depuis de l'eau a coulé sous les ponts et toujours rien . Que fait Nicolas Hulot ? Rien ! En tout cas on a pas d'annonces . Et les maltraitances continuent ainsi que les abandons.

    Maryan A J'ai une question. Aujourd'hui il fait 0. Un peu de neige. Un chat miaule sur une terrasse au 2eme étage pour rentrer chez lui. Les volets baies vitrées sont fermées. Je ne vois pas s'il a à manger/boire et une litière. J'ai mal pour lui. Je ne sais pas si ses maîtres sont là ou pas. Je n'ai pas un assez bon angle de vue pour faire des photo. Même mes chats ne sortent pas d'eux-même par ce temps... Ses miaulements me glacent. Je me sens coupable de ne rien faire. Je ne sais pas s'il est là depuis aujourd'hui seulement et s'il rentrera ce soir. Ma question c'est surtout, si les maîtres laissent leur chat la journée dehors sur une terrasse par ces temps froids, est-ce une maltraitance ? Je veux bien être une maman poule pour mes chats et que certains vivent très bien dehors (mouai) mais là il n'a rien pour s'abriter... s'il se mettait à pleuvoir... j'ose même pas y penser... Puis la pierre de la terrasse doit être glacée, il ne peut même pas se reposer. J'ai vraiment envie de marave mes voisins è_é