La femme en question était présidente d'une association pour la défense des animaux abandonnés. Cela ne l'aurait pas empêché de mettre à mort 2000 chiens et chats.
Des faits atroces
C'est dans le sud de l'Espagne qu'a eu lieu cette atrocité.
Selon les accusations, le duo injectait une substance mortelle aux animaux sans les endormir en amont, et pour faire des économies la dose administrée était inférieure à celle recommandée. Les chiens et chats sont donc décédés dans d'atroces souffrances. À tel point que les caméras de surveillance étaient coupées et une musique était diffusée à haut volume pour éviter qu'on entende des bruits à l'extérieur...
La femme était présidente d'une association à but non lucratif, mais ne disposait d'aucun diplôme de vétérinaire. L'association était spécialisée dans l'adoption d'animaux abandonnés en Andalousie. D'autres activités permettaient à la gérante de gagner de l'argent, comme une clinique privée pour animaux ainsi qu'un centre de toilettage.
Investigations et jugement
Après investigation, le procureur a annoncé que la directrice de l'association ainsi qu'un de ses employés avaient "sacrifié et donné à incinérer, entre janvier 2009 et octobre 2010" environ 2183 animaux.
Depuis mi-novembre, la femme accusée d'avoir tué plus de 2000 chiens et chats, est donc jugée à Malaga, pourtant elle nie les faits. "J'ai la phobie des injections, je dois regarder ailleurs parce que je ne peux pas regarder comment s'enfonce l'aiguille" expliquait-elle dans une vidéo diffusée sur le journal El Mundo.
La femme risque donc quatre ans d'emprisonnement, pour maltraitance animale, pour exercice illégal de la profession de vétérinaire et falsification de documents. Une dernière audience est prévue le 9 décembre prochain au tribunal d'Andalousie.
Source : Le Nouvelliste
Mikaël H
Mikaël H