Chiens et chats vivent de plus en plus longtemps… mais sont de plus en plus gros !

Grâce aux progrès de la médecine vétérinaire, à une meilleure alimentation, mais aussi à une augmentation du suivi médical qui peut être incité et favorisé par les mutuelles pour chiens et chats, nos compagnons vivent de plus en plus longtemps. Il n’empêche qu’ils ont tendance à être également… de plus en plus gros ! 

Les progrès de la science ont permis de faire augmenter l’espérance de vie de façon certaine*. En 1982, la durée de vie d'un chien s’établissait en moyenne à 9,5 ans ; puis à 11,6 ans en 1996 et 11,9 ans en 2005. Pour ce qui est des chats, celle-ci est passée de 6,2 ans en 1982 à 11,1 ans en 2005. De nos jours, l’espérance de vie d’un chat s’établit en moyenne de 13 à 15 ans.

Une question de race, de type et de mode de vie

Bien entendu, tout dépend de la race et du type de l’animal et de son mode de vie ainsi que de la manière dont l’animal est alimenté et du suivi vétérinaire que le maître y consacre.

Concernant les chiens, on sait que ceux de grande taille ont une espérance de vie plus courte que ceux de moyenne ou petite taille.

Une assurance santé animale pour chien ou chat permet au maître de consulter au moindre doute et de pouvoir envisager de financer les meilleurs soins possibles.

La stérilisation, davantage répandue, permet elle aussi de réduire significativement l’apparition de certaines maladies parmi lesquelles les cancers.

L’obésité n’est pas une fatalité

Malgré cela, chiens et chats souffrent de plus en plus d’obésité ou de surpoids. Mais l’obésité n’est pas une fatalité ! Elle peut tout à fait être évitée. Cela n’a pas qu’une conséquence sur le physique de l’animal mais aussi sur sa santé en favorisant notamment l’apparition de certaines maladies (diabète, douleurs articulaires, maladies cardiaques…) et en ralentissant la possibilité de guérir plus rapidement d’autres pathologies déjà déclarées.

Une étude menée par l'Association des fabricants britanniques d’aliments pour animaux (PFMA, Pet Food Manufacturers Association) indique que 45% des chiens sont obèses ou en surpoids.

Un taux qui atteint 40% chez les chats ; et 28% chez les rongeurs, qui ne sont pas épargnés (lapins, cobayes et hamsters), tout comme… les oiseaux, avec 15 % !

77% des professionnels de la santé animale estiment que le phénomène s'est aggravé ces 5 dernières années. En France, les vétérinaires sont de plus en plus confrontés à des animaux en surpoids.

Obésité : c’est la faute aux maîtres

En cause, l’attitude des maîtres, en premier lieu. Selon l’étude de la PFMA, 68% d'entre eux ne respectent pas les conseils nutritionnels des professionnels.

Un tiers des maîtres distribue également une alimentation non adaptée (comme des restes de tables), voire du chocolat alors que ce dernier peut être très toxique. La sédentarité et le manque d’exercice peuvent aussi être à l’origine de l’obésité quelle que soit l’espèce.

Pour lutter contre l’obésité, outre une activité physique, il est essentiel de distribuer l’aliment quotidien – de bonne qualité - convenablement, c’est-à-dire en respectant les doses. Il faut pour cela également tenir compte des friandises et des à-côtés « exceptionnels ».

Il s’avère que les chiens sont souvent plus gâtés que les chats. Les maîtres des premiers ont davantage recours aux friandises que les seconds.

Pas de régimes  superflus, mais un bon suivi

Au final, ce que l’on croit être de l’affection et un bienfait se transforme chez les animaux en pathologies plus ou moins lourdes. Pour autant, les maîtres ne veulent pas voir la réalité en face : 2 Français sur 10 avouent qu’on leur a déjà fait une remarque sur le poids de leur animal, et seul un peu plus d’un sur 10 considère que ces remarques sont fondées !

Faire en sorte que les animaux vieillissent dans les meilleures conditions possibles est tout à fait possible et cela sans imposer de régimes aléatoires, superflus ou stricts. Faire la chasse aux kilos superflus est une priorité et peut faire l’objet d’un contrôle vétérinaire.

Le surpoids peut significativement réduire l’espérance de vie d’un chien ou d’un chat alors que, paradoxalement, la médecine vétérinaire fait sans cesse des avancées permettant aux animaux de compagnie de vivre de plus en plus vieux.

Si un animal est obèse ou en surpoids, ou en cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander conseil au vétérinaire. Des solutions existent, qui pourront être facilement mises en place.

*Source : Facco (Chambre syndicale des fabricants d'aliments préparés pour animaux familiers).