Interdite sous l’administration Obama, l’importation de certains trophées de chasse d’éléphants et de lions a de nouveau été autorisée par le gouvernement américain.
La famille Trump et la chasse
Dans la famille Trump, les animaux sauvages on les aime morts.
Vous avez peut-être déjà vu cette photo datant de 2012, où l’on voit les fils de Donald Trump; Donald Trump Jr et Eric Trump avec un léopard fraîchement tué dans ses bras.
En effet, la famille Trump ne semble pas cacher son goût prononcé pour la chasse aux animaux sauvages en Afrique.
What went so wrong with Trump sons that they could kill this beautiful creature pic.twitter.com/L1gquLQrRz
— Mia Farrow (@MiaFarrow) 13 mai 2015
Plus récemment, Donald Trump Jr, avait provoqué le scandale en posant, une queue d’éléphant amputée à la main. Le président des États-Unis était alors intervenu en déclarant dans un tweet « qu’il serait pour lui très difficile de changer d’avis sur ce spectacle d’horreur qu’est la chasse aux éléphants ».
Et pourtant, le gouvernement a de nouveau autorisé les chasseurs à importer certains trophées de chasse.
Donald #Trump Jr shows him holding the amputated tail of a dead #elephant pic.twitter.com/F2JlvlxWYz
— APR news (@aprnews) 16 novembre 2017
Une autorisation en toute discrétion
Le 1er mars, une agence gouvernementale américaine a autorisé l’importation de certains trophées de chasse. Par exemple, l’importation de membres de pachydermes, de lions et de blesboks (de la famille des antilopes) en provenance de la Tanzanie, du Zimbabwe, de la Zambie, de l'Afrique du Sud, du Botswana et de la Namibie est de nouveau légale
Les opposants et les associations de protection animale n’ont pas tardé à exprimer leur colère. Afin d’atténuer les réactions face à cette situation, le gouvernement américain a déclaré que ces permis seront accordés «au cas par cas» et «en fonction des critères de conservation des espèces».
Une décision qui est absolument incompréhensible, notamment lorsque l’on sait que la population d’éléphants et de lions ne cesse de décliner. Ainsi, les deux tiers des lions ont disparu au cours des cinquante dernières années, ils ne seraient désormais plus que 32 000 individus. De même pour les éléphants d'Afrique, leur population a diminué de plus d'un tiers entre 2007 et 2014 pour atteindre 415 000 individus.
Que pensez-vous de cette mesure récente ?
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Claire-Marie B