Mardi 29 septembre, la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, a présenté une série de mesures concernant le "bien-être de la faune sauvage captive" et la fin de l'élevage des visons d'Amérique pour leur fourrure.
Ainsi, la France progresse concernant les animaux sauvages dans les cirques et la reproduction des orques et dauphins en captivité. Une victoire pour les défenseurs des animaux. Pour rappel, plus d'une vingtaine de pays européens et 400 villes de France ont déjà interdit la présentation d'animaux sauvages ou l'installation de cirques itinérants sur leur commune.
Des mesures pour les animaux sauvages captifs
Progressivement, la présence d'animaux sauvages dans les cirques itinérants sera interdite. Dans le collimateur également, la reproduction et l'introduction des orques et des dauphins dans les trois delphinariums de France. Pour le moment, il n'y a pas de calendrier précis concernant la mise en place de ces mesures et interdictions, mais la fin des animaux sauvages dans les cirques itinérants se fera dans les années à venir. Ces animaux, dont 500 fauves dans les cirques français, seront pris en charge avec des solutions trouvées au cas par cas. La ministre souligne cependant qu'ayant vécu toute leur vie en captivité, ils ne pourront pas être "remis en liberté".
Ces mesures ne concerneront pas les animaux sauvages dans d'autres spectacles que les cirques itinérants.
Une autre série de mesures sera également prise concernant la fin des élevages de visons d'Amérique pour leur fourrure. Il faut savoir qu'il en existe actuellement quatre en France.
L'obligation de se réinventer
Pour aider les cirques et les personnels des delphinariums, le gouvernement va débloquer une enveloppe de 8 millions d'euros pour leur permettre de se reconvertir et de se réinventer.
En France, désormais, aucun nouveau delphinarium ne pourra ouvrir ses portes. La ministre a évoqué l'idée de créer un sanctuaire capable de recueillir à terme les dauphins et les orques actuellement en captivité dans les trois existants. Une période de "sept à dix ans" serait nécessaire pour préparer la suite pour ces espèces marines.
Source : Le Monde.
Melvyn D