Trois députés français ont provoqué un tollé en soumettant un amendement à la proposition de loi sur le bien-être animal.
En effet, ces derniers souhaitaient classer le chat en tant qu'animal "nuisible" en France, permettant ainsi la réalisation de "battues administratives" contre les félins. L'Assemblée Nationale a, entre temps, déclaré l'amendement irrecevable.
Une vive polémique
L'Assemblée Nationale s'est réunie le jeudi 8 octobre pour se pencher sur la proposition de loi sur le bien-être animal. Une loi très attendue parmi les défenseurs des animaux. En effet, l'objectif de celle-ci à terme a pour but de bannir des pratiques et des conditions de vie jugées à l'origine de souffrance animale. Cependant, un amendement proposé par trois députés a provoqué une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Le texte visait à considérer le chat comme une espèce "nuisible" en France. L'argumentaire présentait le chat comme un prédateur qui pouvait devenir dangereux pour la pérennité de certaines espèces de petits mammifères et d'oiseaux qu'il chasse au quotidien. Cette classification pouvait donc permettre aux préfets d'ordonner des battues administratives pour réduire la population de chats dans certaines régions.
L'annonce de cet amendement a provoqué une vive réaction, notamment sur Twitter, où plusieurs associations et internautes se sont déclarés outrés. Face à ce tollé, deux des députés ont décidé de retirer leur signature de ce projet.
Mercredi 7 octobre, l'Assemblée Nationale a cependant décidé de considérer l'amendement comme irrecevable, rassurant les défenseurs des animaux.
Florence L
CHARVIN-VERUPENNE M