Le Service Départemental d’Incendie et de Secours, le SDIS, intervient, selon certaines conditions, pour sauver les animaux. En 2013, plus de 163 000 interventions ont eu lieu en France dont 655 dans le Nord. Le commandant Sylvain Bonvin, chargé des relations avec la presse au SDIS du Nord, nous clarifie tout cela.
« Le sauvetage animalier fait partie de nos missions. Mais il faut distinguer le cas du chat coincé entre deux plaques de béton, comme à Marcq, et dont l’avenir était assombri, et celui du chat perché dans un arbre. On effectue uniquement les sauvetages animaliers, c’est-à-dire quand il y a danger pour la vie de l’animal. Mais on ne sort jamais pour un chat dans un arbre ; s’il y est monté, il peut en redescendre. »
Sylvain Bonvin explique que les moyens employés peuvent être très importants selon la situation de l’animal, son poids et sa taille. Il est déjà arrivé que des animaux soient coincés dans des cavités, dans des eaux glacées… Les plus gros moyens déployés étant pour les bovins, ovins et équidés. « Je pense à cette vache qui était tombée dans les boues d’une mare dont l’eau s’était à moitié évaporée, près de La Bassée, il a six ou huit mois. Il a fallu des moyens spectaculaires ; un plongeur s’est positionné à son cou et a placé des sangles aux endroits les plus costauds de la bête, afin de la soulever hors de la mare... »
Les cas des guêpes et des NACS sont différents. Aujourd’hui la réponse au problème des guêpes est l'intervention d’entreprises spécialisées contre les insectes. Le SDIS n’intervient que s’il y a urgence, mise en danger d’une population. Quant aux NACS, ce sont les vétérinaires qui sont les plus compétents mais le SDIS peut intervenir si besoin. Une réflexion est menée sur la création d’une cellule de pompiers spécialisés dans la capture de certains NACS mais avec facturation aux propriétaires insouciants.