Un chat peut être sujet à des peurs ou des phobies, notamment lorsqu'il se trouve dans une situation menaçante. Cependant, il arrive parfois qu'elles deviennent handicapantes, disproportionnées ou inadaptées à une situation. Pour comprendre cela, il faut remonter jusqu’aux premiers pas de votre jeune chat.
L’importance des premières semaines de votre chaton
C’est entre la deuxième et la huitième semaine de vie, le chaton découvre et s’ouvre au monde auprès de sa mère. Et comme pour les nourrissons, il est attiré par le mouvement, le bruit et les odeurs. Sa curiosité est son leitmotiv. Son cerveau se façonne et c’est à ce moment-là qu’il va développer ses sens (la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût) mais parfois aussi ses peurs.
Durant cette même période, le chaton apprend à reconnaître les espèces amies. L’Homme, bien entendu, mais aussi les chiens, les autres chats, les oiseaux... Toutes ces espèces avec lesquelles il partagera son territoire.
Notre conseil : les rencontres doivent se passer dans un contexte positif, de préférence avec sa mère, qui est l’être le plus rassurant pour lui.
Au-delà de la huitième semaine, la curiosité fait place à la peur et à la méfiance. Le chaton aura beaucoup plus de mal à se familiariser avec une autre espèce.
La peur pathologique du chat
La peur est une émotion face à une situation alarmante et dangereuse. Elle devient pathologique lorsque celle-ci intervient de façon incontrôlée. C’est le phénomène d’anxiété.
Un chat anxieux est incapable de s’acclimater au changement. Suite à cela, il peut présenter des troubles dits organiques : cardiaque, urinaire et digestif.
Cela peut aussi se caractériser par des troubles comportementaux : anorexie, agressivité, manque d’hygiène, susceptibilité, nervosité, énervement. Ces troubles peuvent être épisodiques comme constants.
Notre conseil : si votre chat est dans cette situation, il est important d’en faire part à votre vétérinaire, non traitée, cela peut se transformer en dépression.
Aider mon chat à ne plus avoir peur
Lors de stress intense, le chat sécrète ses phéromones d’alarme. Ces sécrétions ont l’apparence d’un liquide brunâtre très odorant. Le territoire en question sera alors marqué comme « dangereux » et il sera évité par les autres chats.
Lorsque la peur est identifiée, il existe des thérapies comportementales pour aider votre chat à vivre avec sa peur.
- La désensibilisation : cela consiste à exposer votre chat progressivement au stimulus de la peur. Par exemple, si votre chat a peur d’une porte qui claque, répétez ce bruit, tous les jours et à petites doses. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il ne risque rien. Il ne faut pas brûler les étapes, et y aller graduellement.
- Le contre-conditionnement : cela consiste à associer le stimulus de la peur à une activité positive pour prendre le contre-pied de celle-ci ! Par exemple, si votre chat a peur des chiens, mettez-le en présence d’un chien avec une distance d’environ six mètres. Commencez à jouer avec votre chat, à le cajoler, puis rapprochez le chien petit à petit. Votre chat qui sera dans le jeu sera plus enclin à accepter le chien et donc de ne plus en avoir peur.
Ayez le bon réflexe
Chez Vétheo, nous pensons que la relation entre l’Homme et le chat est tout simplement magique ! Notre unique objectif est d’améliorer le confort et le bien-être de nos compagnons !
Il faut prendre soin d’eux comme ils prennent soin de nous ! Ce bonheur est contagieux, car s’il est heureux, il vous rendra forcément heureux.
Ludivine C
Chantal L