C'est un fait terrible, les photos que nous prenons lors de nos vacances de somptueux éléphants ou de rhinocéros serviraient d'indices aux braconniers pour capturer leurs proies.
Grâce à internet et notamment aux réseaux sociaux, aujourd'hui rien n'est plus simple que de partager une photo d'un magnifique éléphant que vous avez rencontré lors d'un safari en Afrique. Vous partagez cette magnifique photo avec votre communauté et sans que vous ne le sachiez, les braconniers examinent vos photos pour être a même de savoir où se trouve l'animal.
Comment font-ils ?
En fait, sur chaque photo que nous prenons, il y a généralement des informations sur l'endroit où la photo à été prise. Notamment la localisation précise avec la longitude et la latitude de l'endroit où a été prise la photo.
Pourvu que la photo soit récente, les braconniers se ruent sur l'endroit pour espérer trouver l'animal non loin de là, et l'abattre...
Pour palier à cela, désactivez votre géo-localisation
En effet, sans géo-localisation sur votre appareil photo ou votre smartphone, impossible d'obtenir les données sur l'endroit où a été prise la photo. C'est une parade qui a été trouvée par les protecteurs de grands animaux menacés, lorsqu'ils faisaient visiter les safaris à des touristes.
Sachez que ce soucis de photos partagées sur les réseaux sociaux, tels que Facebook, Twitter ou encore Instagram, a causé aussi des vols à des collectionneurs de voitures de luxe, où d'oeuvres d'art. De la même manière, les détenteurs de ces biens les prenaient en photo, en étant géo-locoalisé à leur domicile. Ils sont donc devenus une proie facile pour les cambrioleurs.
Les drones pourraient sauver ces animaux menacés
Pour en revenir aux animaux, et notamment aux safaris, les braconniers sont toujours à l'affut des dernières tendances pour obtenir leur proie. Savez-vous pourquoi ? Simplement parce qu'aujourd'hui une défense d'éléphant peut être revendue en Chine pour 60 000€, dans le but de créer des statuettes où des aphrodisiaques... Quand aux cornes de rhinocéros, elles se vendent environ 400 000€... Ce massacre de la nature n'est qu'une question d'argent.
Cependant les braconniers ont de réels ennemis en face. Les protecteurs des animaux font eux aussi appel aux nouvelles technologies, et notamment aux drones. C'est en Namibie que les premiers drones satellites serviront à surveiller en permanence les éléphants pour être à même de prendre leur défense au cas où des braconniers les approcheraient.
Le massacre des éléphant fait chaque année de considérables dégâts sur la planète... Pour en savoir plus, lisez notre article
Crédit photo : RTL