Le créateur des Simpsons sauve deux ours !

Actuellement en phase terminale d'un cancer, Sam Simon, le co-créateur des Simpsons, a décidé de consacrer la fin de sa vie aux animaux en danger. En collaboration avec la PETA, il a dernièrement sauver deux ours de l'Himalaya.

Deux ours sauvés de la bêtise humaine

Avec la PETA, Sam Simon a réussi à sauver deux ours de l'Himalaya emprisonnés d'un zoo de fortune du Tennessee. Importés illégalement aux Etats-Unis, les ours étaient enfermés dans une fosse en ciment et servaient à attirer les touristes à l'intérieur d'une boutique de gadgets. Les touristes pouvaient ainsi les observer depuis la boutique...

En dehors des heures d'ouverture de la boutique, les ours étaient confinés dans de minuscules cages au fond d'un jardin. Des conditions d'autant plus épouvantables quand on sait que les ours formaient un couple et que la femelle était supposée  donner naissance à une portée ainsi.

Mais sans compter sur l'engagement de Sam Simon qui permit, avec un gros chèque, de transférer les ours au Wild Animal Sanctuary, un sanctuaire situé dans le Colorado.

Vous pouvez retrouver la vidéo de l'arrivée des ours au sanctuaire, tournée par la PETA, ici.

Défenseur des animaux dans ses dernières forces

Au cours des derniers mois qui lui restent à vivre, Sam Simon a décidé de consacrer son temps et sa fortune aux animaux. Il a notamment décidé de reverser 100 millions de dollars, soit la quasi totalité de sa fortune, à la PETA ainsi qu'à sa propre fondation : la Sam Simon Fondation. Cette fondation a pour but de venir en aide aux familles dans le besoin, ainsi qu'aux chiens guides de vétérans.

Il s'est également dernièrement illustré en rachetant la plus grande batterie d'élevage de chinchillas de Californie (Etats-Unis). Il a ainsi sauvé 425 chinchillas, initialement destinés à l'industrie de la fourrure et vivant dans des conditions déplorables.

Sensible depuis toujours à la cause animale, il a expliqué ainsi ses actions à NBC News : "Je pense que ma passion pour les animaux, et mon engagement contre la maltraitance animale, est basée sur le fait que ces créatures sensibles ne peuvent pas s’exprimer, et en ce sens, elles ont besoin de nous pour les défendre. J’ai l’impression qu’il est de ma responsabilité de parler au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire eux-même".