Qu'il s'agisse d'achat ou d'adoption, accueillir un animal ne doit pas se faire sur un coup de tête. Il est possible que vous soyez confronté à un problème lors de l'acquisition d'un chiot. Dans cet article nous vous expliquons les recours possibles et comment éviter cela.
Se renseigner avant tout
Au préalable vous devrez réfléchir à ce qu'implique l'adoption d'un animal. Il faudra songer aux différents coûts, qu'il s'agisse des soins vétérinaires, de l'alimentation, ou des accessoires.
Évidemment, avoir un animal demande du temps et de la patience. Vous devrez pouvoir jouer avec lui et le promener aussi souvent que possible. Si vous partez en vacances, il faudra également être capable de trouver une alternative de garde.
Lorsque vous serez prêt, vous pourrez entamer les recherches pour adopter un chiot. Bien que nous recommandions l'adoption en refuge et en association, cette décision reste personnelle.
Pour éviter de rencontrer des désagréments lors de l'acquisition d'un chiot, vous devrez obtenir un maximum de renseignements auprès de l'éleveur. Celui-ci doit d'ailleurs pouvoir vous fournir plusieurs documents. Vous recevrez une attestation de vente (signée par les deux parties), un certificat de naissance, un carnet de vaccination, et une carte de tatouage ou d'identification électronique. De nombreux éleveurs remettent également des documents informatifs concernant la race et les besoins de l'animal.
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter notre article sur les documents importants lors de l'achat d'un chiot.
Et si malgré tout je rencontre un problème lors de l'acquisition d'un chiot ?
Bien que vous ayez respecter la marche à suivre lors de l'acquisition, il se peut que vous rencontriez un problème.
D'un point de vue juridique, un chiot "conforme" doit présenter les caractéristiques définies d'un commun accord par les parties. Dans certains cas, il doit être propre à tout usage spécial recherché par l'acheteur, porté à la connaissance du vendeur et que celui-ci a accepté. Ainsi, il est indispensable que le chiot soit en bonne santé. Cela se traduit également par l'absence de vices rédhibitoires et l'absences de vices cachés. Il peut s'agir aussi de maladies le rendant impropre à l'utilisation prévue dans le contrat.
Toujours selon la réglementation, si un "défaut" venait à apparaître au cours des six mois, suivant l'acquisition de l'animal, celui-ci est alors présumé antérieur à la vente. Le vendeur devra alors prouver que ce défaut n'existait pas au moment de la cession.
Un dédommagement financier pourra être proposé. Cependant, vous devrez posséder des documents faisant foi de la vente et de l'état de santé de l'animal. S'il s'avère que votre chiot a des problèmes de santé, vous pourrez alors demander une compensation financière à l'éleveur afin de rembourser les frais vétérinaires.
N'oubliez pas que tout animal est un être vivant doué de sensibilité. De ce fait, on ne devrait pas remplacer un chiot comme on échangerait une paire de chaussures ou une voiture. Nous n'encouragerons jamais personne à abandonner un animal. N'importe quel chiot doit avoir droit à une famille pour l'aimer et prendre soin de lui.
Avez-vous rencontré des problèmes lors de l'acquisition de votre chiot ?