Depuis son procès le 27 juin dernier, de nouvelles plaintes avaient été déposées. L’homme vient d’être condamné à la peine maximale prévue pour actes de cruauté envers les animaux.
Condamné à 2 ans de prison lors de son second procès
À la fin du mois dernier nous évoquions dans un article le procès d’un ingénieur, habitant de Caen, qui avait torturé une quinzaine de chats entre le 4 mai et le 18 juin 2018. L’homme avait alors écopé de 18 mois de prison, dont 9 avec sursis. Mais un nouveau volet s’est ouvert dans l’affaire de ce tortionnaire de chat.
En effet, c’est sur la base de 17 nouvelles plaintes (13 provenant de particuliers et 4 d’associations), concernant des chats blessés qu’un nouveau procès a eu lieu.
Finalement les réquisitions ont été suivies. Le coupable a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis. À cette condamnation, s’ajoute une amende de 30 000 euros ainsi qu’une obligation de soins et l’interdiction de détenir un animal. Néanmoins, cette interdiction ne vise pas son chien qui a été adopté au nom de son épouse.
« Une personnalité pervers-narcissique »
Lors du premier procès le 27 juin 2018, l’homme avait reconnu les faits, c’est-à-dire la torture d’une quinzaine de chats. Trois d’entre eux ont été euthanasiés suite à ces sévices.
Au cours de ce second procès, le tortionnaire a une fois de plus détaillé son mode opératoire. Il luxait les pattes de chats qu’il repérait la nuit au cours de ses insomnies dans les rues de l’agglomération de Caen. L’homme répète d’ailleurs que son objectif était de luxer les quatre pattes des chats. Il agissait "après avoir regardé des films pornographiques. Il ne sait pas pourquoi, il n'avait aucune empathie, aucune émotion" a souligné Me Grillon.
L’enquête fait également état de pattes cassées voire de mâchoires et de crocs cassés, et de langues déchirées. Au total, l’homme de 50 ans aurait torturé une quarantaine de chats.
Pour sa défense et comme lors du premier procès, il a utilisé la même argumentation. L’homme met en avant les possibles effets secondaires d’un traitement, le Requip, qui lui a été prescrit contre une maladie neurodégénérative.
Mais selon l’expertise psychologique, il n’y a plus de place au doute. L’expert évoque « une haute estime de soi, une personnalité pervers-narcissique, une personnalité froide et calculatrice ».
Il se présentera en septembre devant le juge d'application des peines pour sa mise en détention.
Source : France 3
Image d’illustration Istock
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