La polémique enfle suite à la mort du chat Neko, qui a eu lieu à la gare Montparnasse. En effet, plusieurs cheminots expliquent que la compagnie a préféré laisser partir le train, et ce, malgré l'alerte, pour éviter tout retard.

"Sciemment écrasé"

Le 2 janvier dernier, Georgina et sa fille Melaïna, âgée de 15 ans, sont sur un quai de la gare Montparnasse. Elles s'apprêtent à prendre le train qui doit les ramener à Bordeaux. Soudainement, quelques minutes avant le départ, leur chat Neko, qu'elles transportent dans une caisse, s'échappe et se réfugie sous les rames d'un TGV stationné en gare et refuse de remonter sur le quai.

Les deux femmes ont alors supplié les agents d'intervenir pour sauver Neko. La réponse de la SNCF est sans appel, il n'est pas question d'agir. Le train démarre après de nombreuses minutes de négociation, et le chat est coupé en deux. 

La Fondation 30 millions d'amis porte plainte contre la SNCF

La Fondation 30 millions d'amis porte plainte contre la SCNCF pour "sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d'un animal". Il s'agit de faits passibles de 75 000 euros d'amende et de cinq ans de prison.

« Au-delà de la cruauté abominable des faits, l’animal était en règle puisque ses maîtresses s’étaient acquittées d’un billet pour qu’il puisse voyager en toute légalité. C’est donc un passager de la SNCF qui a été sciemment écrasé ! »,  a réagi Reha Hutin, présidente de la fondation.

« Il est extrêmement dangereux de descendre sur les voies car elles sont électrifiées » et que « c’était le retour des vacances, donc il y avait beaucoup de monde dans la gare », s'est justifiée de son côté la SNCF auprès du journal Le Parisien.

 

Image d'illustration Istock.

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