Après plus d'un an d'enquête, l'Office français de la biodiversité (OFB) et la Brigade de recherches d'Étampes ont mis fin aux agissements d’un groupe de braconniers. Quatre individus ont été interpellés pour chasse illégale de nuit en réunion, utilisant des armes et des véhicules pour traquer leur gibier.

Une saisie d’ampleur

Lors des perquisitions menées à leurs domiciles dans l’Essonne, les autorités ont découvert un véritable arsenal. Pas moins de 34 trophées de chasse ont été saisis, témoignant de l’ampleur de leurs activités illégales. Les enquêteurs ont également mis la main sur 31 armes de chasse, dont certaines étaient détenues illégalement et équipées de viseurs thermiques, permettant de traquer les animaux de nuit avec une précision redoutable.

En plus de cet équipement, un véhicule tout-terrain utilisé lors de leurs expéditions a été confisqué. Du matériel informatique a également été saisi, suspecté d’avoir servi à l’organisation et au suivi de leur trafic.

L’affaire a éclaté début 2024 après la découverte d’animaux abattus par balle. Les investigations ont révélé le braconnage illégal d'une centaine d'animaux chaque année depuis 2023. Cerfs, biches, sangliers, faons, daims, chevreuils… Aucun gibier ne semblait épargné. Même les renards et blaireaux étaient abattus sans considération pour l’environnement.

Ces chasseurs clandestins organisaient des sorties hebdomadaires en Essonne, Seine-et-Marne et Loiret, traquant sans relâche leurs proies.

Un commerce illégal lucratif

Après chaque expédition, les animaux étaient revendus dans des conditions sanitaires déplorables et sans respecter les réglementations en vigueur. Les tarifs pratiqués étaient les suivants :

  • 200 € pour un cerf,
  • 100 € pour une biche ou un faon,
  • 1 € par kilo de sanglier ou de chevreuil

Vingt-deux acheteurs, principalement en Île-de-France, ont été identifiés et entendus par les enquêteurs.

Des sanctions judiciaires pour les braconniers

Présentés à la justice en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, les quatre braconniers ont été condamnés à des peines de prison avec sursis, allant de quatre à dix-huit mois. Ils devront également s’acquitter d’amendes comprises entre 1 000 et 1 500 euros. En plus de ces sanctions, leur permis de chasse a été révoqué, avec une interdiction de renouvellement pendant cinq ans.

Cette affaire souligne une nouvelle fois l’importance de la lutte contre le braconnage et la nécessité de protéger la faune sauvage.

Source : TF1info.

Photo d'illustration.

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