En plus de cela, un point est essentiel avant d'accueillir un chien chez soi : la socialisation du chien avec l'homme.
L'imprinting
Evidemment, le processus de socialisation du chien doit commencer avant même son arrivée dans le foyer. Pour cela, il faut s'assurer que l'imprinting se soit bien passé.
Il s'agit d'un comportement découvert par l'ethnologue Konrad Lorenz qui découvrit que les oies sauvages s'identifient au premier individu qu'elles voient en sortant de l’œuf et qu'elles n'ont aucun moyen de changer ce comportement durant leur vie.
En ce qui concerne les chiens, l'imprinting consiste à faire penser aux chiens qu'ils appartiennent à la même espèce que les hommes. Cependant, l'élément déclencheur n'est pas visuel mais olfactif. En clair, si un homme reste pendant des heures à la vue de chiots mais sans les toucher ou se laisser sentir, l'imprinting ne sera pas déclenché.
Il ne sert non plus à rien de chercher à le déclencher avant les trois premières semaines du chiot. En effet, c'est lorsqu'il est âgé de trois à huit semaines que le chiot commence à prendre conscience de son espèce et que sa sauvegarde devient un instinct indéfectible. C'est aussi à ce moment que le chiot sort de sa caisse et qu'il entre en contact avec des formes de vie autres que sa mère, ses frères et sœurs.
Si l'imprinting est effectif, le chien ne craindra pas systématiquement l'homme et ne se montrera pas agressif par instinct envers lui.
Le test de Campbell
Même s'il n'est pas adapté à certaines races (comme le Chow-Chow), le test de Campbell peut être utile au futur adoptant pour savoir si un chiot convient à son style de vie et son caractère.
Comportant cinq exercices, ce test doit être réalisé dans un endroit inconnu du chiot et bien délimité. Il est également impératif que le chiot soit âgé de quarante à cinquante jours et que le test soit exécuté par le futur adoptant lui-même.
Les cinq exercices consistent à tester l'aptitude du chien à aller instinctivement vers l'homme, sa tendance à le suivre, la façon dont il répond à la contrainte physique, à la domination sociale et l'élévation forcée.
Suivant les résultats, il est possible de placer le chiot dans une de ces catégories :
- Dominant agressif
- Dominant extraverti
- Soumis équilibré
- Très soumis
- Mal ou pas sociabilisé
Vous pouvez vous renseigner auprès d'un éleveur et d'un vétérinaire afin de découvrir les modalités exactes de ce test. Evidemment, il ne faut prendre les résultats au pied de la lettre. En cas de doute, n'hésitez pas à demander l'avis d'un spécialiste du comportement canin.
Que pensez-vous de cette méthode ? En connaissez-vous d'autres ?
Crédit photo : Yummypets
Éloïse B