Justice est faite contre un homme qui devait déposer un chien dans un refuge mais qui a préféré lui lier les pattes et le museau avec du ruban adhésif pour le laisser mourir.
Condamné à deux ans de prison
L'homme qui a abandonné son chien pour le laisser mourir a été condamné à deux ans de prison. Michael Hill a été jugé par le tribunal d'Ontario au Canada. L'homme avait pris 60$ à un couple afin d'amener le chien à un refuge. Les propriétaires du chien ne pouvaient pas le garder suite aux allergies de leur fille nouveau-née d'après le témoignage de l'accusé.
Le chien maltraité, qui a depuis été renommé Justice, a été retrouvé les pattes et le museau attachés avec du ruban adhésif dans un champ derrière un magasin de pneu.
"J'ai vu sa petite tête dépasser. C'est à ce moment-là que j'ai vu le petit chien" déclare l'homme qui l'a découvert.
Les vétérinaires disent qu'il n'aurait pas survécu plus de quelques heures dans cette situation.
"Il n'y a pas d'autre manière pour décrire cet acte; c'est un acte ignoble de dépravation" déclare l'assistant du procureur Craig Houle.
En plus de sa peine de prison, Michael Hill s'est vu condamné à trois ans de probation et 25 ans d'interdiction de possession ou de vie avec un animal.
Un cas malheureusement non isolé
Alors que les lois concernant la maltraitance animale en Ontario sont considérées comme les plus sévères au Canada, il s'agit tout de même d'une peine exceptionnelle.
En 2012, un cas similaire, celui de John Mackenzie, qui avait été accusé de maltraitance animale après avoir muselé son chien avec du ruban adhésif et l'avoir attaché à un arbre pour le laisser mourir avait seulement écopé de quatre mois de prison.
En 1989, un homme qui avait battu son chien à mort avec une cross de hockey avait seulement eu une amende de 1 000$.
En 1996, un homme en colère contre son chat qui renversait la poubelle lui avait cassé les pattes. Il a été acquitté car la cour avait jugé l'acte comme étant accidentel.
Tant d'histoires qui nous montrent que la justice évolue et que les crimes de maltraitance sont enfin condamnés.
Une mobilisation pour sa condamnation
Dans le cas de Michael Hill, son jugement a été influencé par une campagne réalisée sur les médias sociaux quand l'histoire a été révélée. Une pétition en ligne a été créée afin de demander justice pour le chien et elle a récolté près de 60 000 signatures. Cette rage virtuelle s'est répandue dans le monde réel quand des dizaines de défenseurs des animaux ont déboulé dans la salle d'audience en insultant Michael Hill.
Sa caution ayant été refusée en décembre dernier, l'homme de 32 ans a passé son mois de décembre en isolement. Les autres détenus représentaient une menace pour sa sécurité.
"Michael a confessé dès le début de l'affaire" déclare son avocat. "C'est quelque chose qu'il voulait mettre derrière lui. Il reconnait qu'il n'aurait pas du faire ce qu'il a fait"
Justice en convalescence
Quant à Justice, le chien de sept ans qui a bien failli mourir se remet doucement.
"Les plaies sur son museau guérissent très bien et elles ne l'empêchent pas de réclamer des peluches pour jouer" déclare le refuge qui s'occupe de lui.
Pour le moment Justice reste dans ce refuge afin de se remettre totalement puis il sera mis sur les listes d'adoption en espérant qu'il trouve une vraie famille.
Que pensez-vous de cette histoire ? Pensez-vous que le verdict était trop sévère ou au contraire pas assez ?
Source : The Dodo
Nolwan S
francoise b