Les policiers et les pompiers de Flers ont fait une découverte macabre. Trois cadavres de chiens, lestés à un parpaing, ont été retrouvés dans les douves d’un château.
Une découverte insoutenable
À la demande des policiers, les pompiers sont intervenus pour repêcher les corps de trois chiens noyés dans les douves du château de Flers.
Ce sont des passants qui ont alerté la police lorsqu’ils ont vu flotter une partie des corps à la surface. Les pauvres bêtes avaient été lestées à un parpaing et jetées dans les douves du château qui abrite un musée.
Les cadavres ont été acheminés chez un vétérinaire afin d’être autopsiés dans le cadre d’une enquête qui permettra de déterminer les circonstances de la mort de ces chiens.
D’autres cas de chiens noyés
Ce n’est pas la première fois que la ville est confrontée à ce genre d’acte sordide.
Jeudi 2 novembre et samedi 4 novembre deux chiens, eux-aussi attachés à un parpaing, avaient été sortis de l’eau par les services de la mairie.
Une pétition en ligne
Les réactions de colère et de dégoût s’en sont rapidement suivies. Ainsi, l’association « Un espoir pour les sans voix », qui œuvre contre la maltraitance animale, a lancé une pétition sur le site spécialisé Change.org.
Il est utile de rappeler que la maltraitance et les actes de cruauté envers les animaux sont réprimandés par la loi.
L’article 215-4 du Code rural prévoit des peines auxquelles sont exposés les maîtres qui font preuve de négligence envers leur animal.
« Est puni de la peine d’amende prévue pour les contravention de la 4ème classe, le fait pour toute personne qui élève, garde ou détient des animaux domestiques ou des animaux sauvages en captivité :
- De les priver de nourriture ou de l’abreuvement nécessaires à la satisfaction des besoins physiologiques propres à leur espèce et à leur degré de développement, d’adaptation ou de domestication ;
- De les laisser sans soins en cas de maladie ou de blessures ;
- De les placer et de les maintenir dans un habitat ou un environnement susceptible d’être, en raison de son exiguïté, de sa situation inappropriée aux conditions climatiques supportables par l’espèce considérée ou de l’inadaptation des matériels, agencements utilisés, une cause de souffrance, de blessures ou d’accidents ;
- D’utiliser, sauf en cas de nécessité absolue, des dispositifs d’attache ou de contention ainsi que des clôtures, des cages, ou plus généralement tout mode de détention inadapté à l’espèce considérée ou de nature à provoquer des blessures ou des souffrances ».
Pour un abandon ou des sévices graves, le juge pourra prononcer une peine de 2 ans de prison, assortie d'une amende de 30 000 € à l'encontre de l'auteur de ces actes. Le coupable aura également l'interdiction, que ce soit à titre provisoire ou définitif, de détenir un animal.
De plus, blesser un animal ou entraîner sa mort volontairement est puni de 1500 € d'amende et de 3000 € en cas de récidive.
Pour en savoir plus vous pouvez consulter le site service-public.fr qui énonce les sanctions prévues en cas de maltraitance animale.
À lire : 4 façons de dénoncer et de prévenir la maltraitance animale.
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Elisa R