Cookie avait été recueillie en novembre dernier par Sophie Llado de l’association Bastet. La chatte avait été battue et défenestrée par son maître, un habitant de Lormont. Nous avons appris une bien triste nouvelle à son sujet, Cookie a succombé à une infection mardi matin.
Défenestrée à deux reprises
Depuis le mois de novembre une incroyable chaîne de solidarité s’est constituée autour de Cookie. En effet, la chatte, âgée de deux ans, a été battue et défenestrée par son propriétaire, un homme cruel et violent.
Après avoir fait signer un certificat de cession, l’association Bastet a pu récupérer Cookie. Gravement blessée aux pattes et à la mâchoire, la chatte avait été soignée. Et grâce à la diffusion de son histoire sur les réseaux sociaux, elle a pu être placée dans une famille d’accueil. Malheureusement, après des mois de long combat pour se remettre, la chatte a succombé à une infection liée à ses anciennes blessures.
Yummypets a d'ailleurs contacté Sophie Llado qui se dit absolument dévastée par la mort de Cookie, mais qui continuera de se battre en faveur de la cause animale. La chatte aura tout de même connu l'amour et l'affection car Sophie prenait grand soin d'elle.
Une pétition réclamant justice pour Cookie, a été partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. Elle a d’ailleurs recueilli à ce jour près de 146 000 signatures. Si vous ne l’avez pas encore fait, nous vous invitons à la signer.
Une avocate spécialiste en droit des animaux en charge du dossier
Une plainte avait été déposée le lendemain des faits, avec plusieurs témoignages mais elle avait été classée sans suite. Néanmoins, l’avocate marseillaise Me Isabelle Terrin, spécialiste de la défense des droits des animaux, a décidé de récupérer le dossier. Elle a notamment permis de condamner des auteurs de maltraitance, tels que le meurtrier de Chevelu, le chat tué l’an dernier à Draguignan.
Il est d’ailleurs certain qu’elle continuera d’agir jusqu’à ce que justice soit faite pour Cookie. Me Isabelle Terrin a d’ailleurs déclaré vouloir faire de ce dossier un exemple.
Pour rappel, les sévices sur animaux sont passibles de deux ans de prison et de 30 000 € d’amende.
Source : Sud-Ouest
Crédit photos : Facebook / Sophie Llado
Christine C
Chantal F