La clôture de 44 kilomètres entoure 9400 hectares, soit presque la surface de Paris. Elle a été installée dans la réserve de Newhaven, située en Australie. Son but : protéger certaines espèces des chats harets !
Le chat, un fléau en Australie
La barrière est haute de près de deux mètres, équipée de 85000 piquets et de 130 kilomètres de barbelés. Cette clôture a pour but de protéger les espèces endémiques d'Australie comme le mala, le rat-kangourou ou encore le numbat. En effet, près de 30 espèces auraient été éradiquées du territoire à cause des chats, renards et autres prédateurs et 63 autres seraient en péril actuellement.
Le chat avait été introduit au XIXème siècle pour lutter contre la prolifération sans limite des lapins. Depuis, il aurait causé la disparition de près de 20 espèces natives du continent et tue en moyenne près de 2000 animaux sauvages d'Australie chaque minute. En 2015, le gouvernement australien avait donc mis en place un plan d'éradication d'environ deux millions de chats harets pour 2020.
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Élimination des chats aux abords de la clôture
Avant la fin de l'année 2018, tous les chats aux abords de la clôture devront être éliminés annonce l'Australian Wildlife Conservacy, initiatrice du projet. À terme, le but est de faire grossir les populations d'animaux en voie de disparition à cause des chats, comme le mala, dont il ne reste actuellement que 2500 individus. L'objectif sera d'amener la population de malas à 18000 à l'intérieur de l'espace protégé. D'autres espèces pourront également être réintroduites et la surface de l'enclos pourrait se trouver multiplié par sept d'ici 2021.
Ces sanctuaires protégés par des clôtures semblent être la solution ultime pour protéger les dernières espèces endémiques d'Australie. Le taux de survie des animaux y serait 80% plus élevé qu'à l'extérieur.
Source : Futura-Planète
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DEBORAH G