Le Kenya est un pays d'Afrique reconnu pour la diversité de sa faune sauvage : Rhinocéros, Lion, éléphants, hippopotames... Aujourd'hui, la plupart de ses espèces sont en voie d'extinction à plus ou moins long terme. Cela fait partie d'une des raisons pour lesquelles le Kenya a décidé d'appliquer la peine de mort à tous les braconniers qui s'en prendraient aux animaux sauvages.
Mesure certes radicale, mais qui permettra peut-être de dissuader définitivement les braconniers, qu'ils soient touristes ou résidents, de pratiquer la chasse aux animaux sauvages. Bien souvent, cette chasse est pratiquée par "passion", ou bien pour des raisons pécuniaires (vente d'ivoire d'éléphant ou encore de corne de rhinocéros par exemple).
Des espèces en voie de disparition
Les autorités ont décidé de mettre les bouchées doubles en terme de sanction puisqu'aujourd'hui, il ne reste plus que 1000 rhinocéros sauvages et 34000 éléphants en Afrique...
Avant cette décision, le Kenya avait pour habitude de sanctionner ces crimes par des amendes, ou encore des emprisonnements en cas de récidives. L'ensemble de ses mesures, vraisemblablement insuffisantes, avaient tout de même généré une baisse de 85% concernant le braconnage des rhinocéros, et de 78% concernant celui des éléphants depuis l'année 2013.
Après avoir émis cette décision, le Kenya risquerait de générer des conflits avec l'ONU, qui réfute la peine de mort, et ce pour n'importe quel crime.
Image d'illustration.
Source : Neozone.
isabelle t
Karine G